Chaque balangandan est unique et retrace le parcours de vie de sa propriétaire. Certains symboles religieux empruntent aussi bien aux saints catholiques qu’aux divinités africaines, quand d’autres charmes évoquent plus globalement la chance, la santé, la prospérité ou le mérite. La forme de l’attache représente le navire qui acheminait les esclaves africains jusqu’au « Nouveau Monde » ; les deux oiseaux qui l’ornent incarnent ainsi respectivement l’Afrique et les Amériques, unies par un passé douloureux et la rencontre de deux cultures.
Parmi les breloques de la penca de balangandan que nous vous proposons, vous retrouvez par exemple nos deux colombes en attache (qui font aussi allusion à la dévotion chrétienne), une main apotropaïque ou mano fico (qui conjure le mauvais sort), des calebasses et des fruits (symboles de vie et de fertilité), un arc (symbole d’Oxóssi, dieu de la chasse dans la religion Candomblé ; figure syncrétique qui se rapproche aussi, par certains aspects, de celle de Saint George dans la religion catholique) ou encore une cabosse de cacao (laquelle symbolise les plantations de cacao où travaillait sans doute cette esclave).